Critères à respecter - Éléments de construction obligatoire
A la base du casier va se trouver une barrière passive faite de matériaux naturels présents sur le site (ex : couche géologique argileuse), d'une perméabilité inférieure à 10-6 m/s sur au moins 5 mètres ; et d'une couche supérieure de matériaux tels que argiles compactées, bentonite... pouvant être reconstituée (si nécessaire), d'une perméabilité inférieure à 10-9 m/s sur au moins un mètre d'épaisseur (voir Guide de recommandations pour l'évaluation de « l'équivalence » en étanchéité passive d'installation de stockage de déchets, MEED, 2009).
Latéralement sont construites des digues périphériques faites des mêmes matériaux argileux (barrière passive ayant les mêmes exigences de perméabilité, inférieure à 10-9 m/s).
Des barrières actives sont ensuite installées au-dessus (voir les guides de recommandation n° 9, 10, 11, 12 et 13 du Comité français des Géosynthétiques [CFG]) : sur le fond du casier, celle-ci est constituée d'une géomembrane, d'un géotextile anti-poinçonnant et d'une couche de drainage de 0,50 m d'épaisseur, constituée de galets calibrés et de drains annelés ; cette dernière a pour rôle de récupérer les liquides produits lors du stockage des déchets, notamment organiques (lixiviats : "jus" produits par les déchets, ainsi que l'eau de pluie les traversant). Latéralement, la barrière active est formée de géomembrane et de géocomposites drainants et anti-poiçonnants. L'ensemble de ces membranes (barrières actives) et des couches argileuses sous-jacentes (barrière passive) garantissent une étanchéité totale du casier.
Exemple : Site de Montech
Interview de Danièle ESCANO, chargée de communication à la DRIMM (Séché Environnement), sur l'étanchéité active des casiers (géomembranes) et la récupération des lixiviats et du biogaz.