Autres solutions ?
La mise en ISDND[1] des déchets ménagers et assimilés est une des quatre filières utilisées par les pays de l'UE27 , les trois autres étant l'incinération, le recyclage et le compostage/méthanisation ( Guiresse et Kaemmerer, 2013[2], ADEME 2012[3]). Suivant la Directive 2008/98/CE, chaque membre choisit la ou les filières qui lui conviennent le mieux, ainsi 16 pays de l'UE27 mettent plus de 50 % des déchets ménagers et assimilés en ISDND[1], la Bulgarie, la Roumanie, Malte ayant opté en priorité la mise en décharge, l'Allemagne, la Suède, le Danemark recyclent et incinèrent (valorisation énergétique), la France met en ISDND[1] et incinère, et l'Autriche met en avant le compostage. Le choix n'est pas simple, de nombreux paramètres interviennent, parmi lesquels l'acceptation sociale, les coûts de traitements, les techniques disponibles et les coûts des outils, l'espace géographique, les compétences, les tonnages à retraiter, les flux journaliers, etc...
Quels sont, ici pour les différents sites étudiés, les possibles autres choix, compte tenu de la proximité des lieux de production des déchets, de la proximité de zones d'habitation, etc. ?
Complément :
La valorisation matières, c'est-à-dire la séparation de la fraction biologique/minérale en amont, peut être une solution : cela signifie de réorganiser le tri. Mais il ne faut pas oublier les “Clandestins”, car ces sites de stockage permettent à une certaine catégorie de la population de vivre modestement, dans des conditions d'insalubrité totale ; cependant ces gens revendiquent leur travail et leur statut (c'est une micro-économie non déclarée) ; les exclure n'est pas envisageable. (http://globalrec.org/fr/newsletter/pas-de-frontieres-pour-ceux-qui-luttent-mai-juin-2013/)
La dimension sociale et économique est ici un facteur incontournable à garder à l'esprit pour mettre en place un autre système d'élimination des déchets.
