Conduction dans les solides

Conductivité thermique des liquides

Ordre de grandeur

Substance

Température (°C)

λ (W.m-1.°C-1)

Eau

.

.

Benzène

CCl4

Alcool éthylique

Acide acétique

Mercure

.

Plomb

.

Sodium

.

.

20

60

100

22

20

20

20

0

120

330

700

100

300

500

0,60

0,65

0,67

0,16

0,19

0,16

0,17

8,1

10,9

16,2

15,1

85,8

75,4

66,1

Détermination de la conductivité thermique

Bridgman a proposé une théorie simplifiée permettant de prévoir la conductivité thermique des liquides à partir de l'expression :

...................................................................(équation 10)

kB est la constante de Boltzmann en J.K-1.mol-1 (kB = R/N = 8,32/6,023.10-23 = 1,38.10-23 J.K-1.mol-1)

N, le nombre d'Avogadro

vs, la vitesse du son dans le liquide

z, la distance séparant les centres de deux molécules voisines :

.................................................................(équation 11)

où M est la masse molaire de la substance

ρ, sa masse volumique

Enfin,

......................................................(équation 12)

Cp et Cv sont les chaleurs spécifiques à pression constante et à volume constant (Cp/Cv = 1 pour les liquides sauf au voisinage du point critique).

(∂p/∂ρ)T peut être déterminé soit par des mesures de compressibilité à température constante, soit à partir d'une équation d'état ou de corrélations.

L'équation de Bridgman donne une assez bonne estimation de la conductivité thermique si le coefficient est pris égal à 2,8 au lieu de 3.

Des corrélations semi-empiriques ont également été proposées pour calculer la conductivité thermique d'un liquide. Parmi ces corrélations, nous pouvons retenir celle de Smith :

λ= 0,004 + 2,32 (Cp – 0,45)3 + 0,0045 (ρ/M)1/3 + 0,169 (µ/ρ)1/9..................(équation 13)

où λ est exprimée en kcal.h-1.m-1.°C-1

Cp, en kcal.kg-1.°C-1

ρ, en kg.m-3

M, en kg.mol-1

µ, en Pl

Variation de la conductivité thermique avec la température et la pression

La conductivité thermique des liquides varie avec la température et la pression, mais il n'existe pas de loi générale permettant de rendre compte de ces variations.

Cas du mélange de liquides

Dans le cas de mélanges de liquides, on obtient un assez bon accord avec les données expérimentales en utilisant la relation empirique :

λmélange . sh 100b = λi . sh Xi b.............................................(équation 14)

b est une constante dépendant de la nature des liquides

et Xi, la concentration en % volumique du constituant i.

Très souvent, on utilise une loi de composition linéaire qui fournit un ordre de grandeur :

100 λmélange  = Xi λi .............................................................(équation 15)

PrécédentPrécédentSuivantSuivant
AccueilAccueilImprimerImprimer Denis BARRETEAU et Nadine LE BOLAY, Éd. Ress. Pédag. Ouv. INPT, 0206 (2013) 30h Paternité - Partage des Conditions Initiales à l'IdentiqueRéalisé avec Scenari (nouvelle fenêtre)