Diagnostic
1. Est-ce que le site choisi est judicieux (cf cahier des charges Partie A) ?
A priori non, car il est noté une zone inondable, un fleuve proche (zone relief basse), un cours d'eau secondaire, un lac et plusieurs lagunes , la proximité de plusieurs zones habitées.
Y avait-il un autre choix de site ?
Avec les documents présentés, impossible de répondre à cette question ; il faut rechercher d'autres documents, tels que la carte géologique régionale, la carte des zones naturelles protégées, les sites de prélèvements des eaux potables, etc.
2. Que pouvez-vous dire sur la construction des casiers ?
Pour la construction, il faut étudier la carte géologique de la région pour s'assurer de la présence d'une barrière passive naturelle ; dans le cas contraire, construction d'une barrière passive artificielle.
L'étude des images satellites (documents aériens) et des photos permet d'avoir une bonne information de l'environnement où se trouve le site, et aussi des informations concernant le site lui-même, sans avoir à se déplacer physiquement sur celui-ci.
3. Que pensez-vous de la gestion du casier ?
Pas de géomenbrane / géotextile, ce qui signifie par de protection pour le sol, les eaux et l'environnement proche ; pas de récupération du biogaz, ce qui a pour conséquence une augmentation des gaz à effet de serre ; pas de récupération des lixiviats, facteur de contamination des eaux.
Il ne semble pas y avoir de détection/contrôle des intrants (déchets ménagers, radioactifs...).
Concernant la sécurité du site : il ne semble pas y avoir de détection des activités humaines ou animales ; il est noté la présence de clandestins recycleurs, sans aucune protection (risques de santé humaine).
4. Que dire de la post-exploitation du site ?
Pas de revégétalisation une fois le casier plein ; la surface du casier reste nue et la terre, par endroits, est ravinée, ce qui laisse apparaître les déchets.